Verdenne 44 -
4 - Monument AS
A partir de 1941 la résistance s’organise, du côté de Marche-en-Famenne elle sauvera des juifs et organisera également le rationnement des réfugiés grâce au travail de certains employés de la commune de Marenne.
Henry de Radzitzky d’Ostrowick avait creuser une cache dans la forêt et un « saboteur » y était caché. Il faisait des actes de sabotage (en grande partie, de faire sauter les locomotives de ravitaillement). C’était un ingénieur venant de Charleroi et il était chef de groupe.
Henry de Radzitzky d’Ostrowick pouvait se déplacer facilement avec sa moto car il était déclaré comme marchand de bois.
Dénoncé par des personnes qu’il fréquentait, des perquisitions se sont déroulées au Château et il a subi un interrogatoire.
« Lors de l’interrogatoire on lui présente des grilles codées avec des lettres, il dit que ce sont des chansons wallonnes, et se met à chanter. Les Allemands l’ont cru…
La famille De Radzitzky d'Ostrowick avaient pris en charge des enfants juifs pour les sauver, comme de temps en temps ils parlaient hébreux, ils ont dit aux habitants du village qu’ils parlaient un patois flamand »
Commentaire d’Elisabeth de Radzitzky d’Ostrowick
A cette époque, L'AS possède 3 refuges dans les bois de la région : à Verdenne, Bande et Noiseux. Ces groupes font partie de la zone 5 et effectuent à la demande de Londres de nombreux actes de sabotage visant à perturber les communications ou à démolir les installations Allemandes.
Les Alliés les ravitaillent par air et le dernier parachutage (armes, argent, uniformes) eut lieu le 23 août 44 à Verdenne. Début septembre, Londres demande aux résistants de rejoindre leurs refuges et quelques jours après son message "Le sanglier est une bête sauvage" déclenchait les opérations de harcèlement contre l'ennemi en repli.
Le Monument
D'abord érigé à l'endroit où les maquisards se sont faits tués un nouveau monument voit le jour en 1989.